Metz

2023-07-26T16:28:09+01:00

EC(H)O Bliiida

 

POESIE

A partir de 7 ans

Durée : 30 – 45 min

 

Alliant compositions sonores et poésie contemporaine, ce parcours invite l’auditeur à explorer BLIIIDA, tiers-lieu d’innovation, d’inspiration et d’intelligence collective situé au cœur de Metz.

Oeuvre réalisée en parallèle du festival international d’arts numériques Constellations.

 

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Ce parcours sonore et poétique est composé de 6 textes, imaginés par le poète Alain Helissen et mis en musique par Gaëtan Gromer. Il invite à découvrir ou redécouvrir BLIIIDA, tiers-lieu situé au cœur de Metz. Chacun des 6 textes ainsi que sa musique ont été inspirés par les lieux, et les échanges avec les usagers. Ils sont conçus spécifiquement pour être écoutés dans une zone définie de BLIIIDA. Le parcours est disponible sur l’application pour smartphone GOH, qui utilise la technique de la géolocalisation. 

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son.  Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Alain Hélissen est né en 1954 et vit à Sarrebourg, en Moselle . Il a co-fondé la revue artistique et littéraire FAIX (1979/1982) avant de faire partie du comité de rédaction de la revue SAPRIPHAGE (disparu en 2000) Il a collaboré à une cinquantaine de revues et publié une dizaine d’ouvrages. Il est aussi chroniqueur dans différents périodiques littéraires (Le Mensuel littéraire et poétique (Bruxelles), La Polygraphe, Pris de Peur, Cahiers CCP (Marseille), Diérèse, La Grappe, Ici & Là … Depuis début 2000, il dirige la collection de poésie Vents Contraires aux Editions VOIX . Il a écrit des chansons pour le groupe « Village Popol » avec lequel il s’est produit sur scène à l’occasion de performances. Participe régulièrement à des expositions de Mail Art.

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Prix : gratuit

Lieu : Bliiida, Metz

Crédits

Textes : Alain Helissen. 

Musique : Gaëtan Gromer

En partenariat avec le tiers-lieu Bliiida

Presqu’île Malraux, Strasbourg

2023-07-26T16:32:43+01:00

EC(H)O Malraux

POESIE .

A partir de 7 ans

Durée : 30 – 45 min

© Agence CAPAC

 

“On sait la passerelle, on sait la vieille grue, on sait le paquebot blanc de verres et de briques. Mais, dans l’eau on devine seulement l’automne et l’éparpillement pigmenté des feuilles en balade. Un rêve dérive dans un ciel d’eau.”

 

Durant les mois de novembre et décembre 2019, nous avons  invité habitants, entreprises et institutions présentes sur la Presqu’île André Malraux à participer à un processus de rencontre et d’ateliers artistiques, en vue d’appréhender la notion de démarche artistique. Les participants y furent invités à déplacer leur regard sur ces lieux du quotidien et proposèrent notamment une série de photographies qui furent ensuite soumises aux poètes. Les textes issus de ce processus, lus et mis en musique, sont géolocalisés aux emplacements précis de prise de vue et écoutables grâce à l’application mobile GOH. 

Projet réalisé grâce à l’implication de ACCRO, du Shadok, l’hôtel OKKO, la SERS, le CNFPT-INET, la médiathèque Malraux, la direction de territoire Neudorf Deux-Rives et de l’association des habitants AREM.

Détails

Prix : gratuit

Lieu : Presqu’île André Malraux, Strasbourg

Crédits

Poèmes: Claudine Bohi, Germain Roesz

Musique: Gaëtan Gromer

Dans le cadre du dispositif Tango&Scan

 

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Fruit d’un travail collaboratif entre Les Ensembles 2.2, de nombreuses structures de la Presqu’île André Malraux, et des habitants du quartier, EC(H)O constitue un savant mélange de compositions sonores et de poésie contemporaine. Au fil de sa déambulation, l’auditeur avance vers ce qui est caché mais pourtant présent, un monde créé et posé là. Les musiques de Gaëtan Gromer ainsi que les poèmes de Claudine Bohi et Germain Roesz vous offrent un autre regard sur un endroit du quotidien.

Il s’agit tout simplement, comme l’a magnifiquement écrit Claudine Bohi dans Entre les mots, d’ « élargir l’étroit ».

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son.  Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Agrégée de lettres et psychanalyste, Claudine Bohi a enseigné au Lycée Voltaire (Paris) et partage sa vie entre Paris, Strasbourg et Narbonne. Son travail poétique, selon Claude Ber, interroge le passage entre la chair et le mot, l’inquiétude et le questionnement. Elle figure notamment dans les anthologies L’érotisme dans la poésie féminine, de Pierre Béarn (Pauvert, 1993) et L’anthologie de la poésie érotique, de Pierre Perret (Nil, 1995), ainsi que dans plusieurs autres.

Claudine Bohi a reçu le Prix Paul-Verlaine en 1998 pour le recueil Atalante, ta course (Éditions La Bartavelle) 1, ainsi que le Prix Mallarmé 2019 pour Naître, c’est longtemps (Éditions La Tête à l’envers, 2018).

Germain Rœsz est peintre et poète né à Colmar en 1949, qui vit et travaille à Paris et Strasbourg.. Il conjugue la pratique des arts plastiques, de la poésie et de la recherche théorique. Nourri par ses recherches et sa quête poétique, sa peinture trace un territoire entre rigueur et chaos, entre l’histoire de la peinture et l’approche contemporaine. Il tente, dans un esprit de cohérence, de saisir -dans la peinture, dans la poésie- un espace qui est sa propre matrice, qui ouvre le monde. Dans le champ strictement poétique, il réalise depuis 1994 des performances poétiques : lectures poésie/action avec des musiciens contemporains (Pierre Seidler, Christophe Rieger, Gaëtan Gromer), avec L’épongistes (Robic/Rœsz) ou en solo.

Le projet est soutenu par la Région Grand Est dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt Création numérique.

Hautepierre, Strasbourg

2023-07-26T16:28:03+01:00

Le Chant des Immeubles #1 : Hautepierre

ART SONORE .

A partir de 7 ans

Durée : 20 – 30 min

 

Parcours sonore créé à partir de l’amplification de l’acoustique et des fréquences uniques des bâtiments. 

Dans le quartier de Hautepierre, les chants sont également accompagnés de textes, constitués d’extraits d’entretiens enregistrés avec les habitants, où ils abordent leur rapport à l’immeuble, à ce qu’ils voient par la fenêtre, à leur lieu de vie rêvé, à l’endroit qu’ils ont peut-être un jour abandonné… afin de composer une symphonie du bâti inouïe.

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Tout lieu possède une identité singulière. Les matériaux et la densité du bâti, sa fonction, son implantation, son histoire lui attribuent des caractéristiques particulières. Il possède donc logiquement une acoustique unique et des fréquences de résonances qui lui sont propres.

Pour amplifier ces chants singuliers, Gaëtan Gromer a conçu un logiciel réactualisant la technique d’enregistrement mise au point par le compositeur Alvin Lucier en 1969.

A l’approche d’un immeuble, il se met à « chanter » de sa voix singulière. Si l’on est proche de plusieurs immeubles, ils chantent en chœur. Le cheminement de l’auditeur recompose donc instantanément cette symphonie du bâti.

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son. Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Avec le soutien du collectif Horizome

Détails : 

Prix : gratuit

Lieu : Hautepierre, Strasbourg

Crédits:

Direction artistique : Gaëtan Gromer

Enregistrements : Louise Andriussi

Production : Les Ensembles 2.2

Neustadt, Strasbourg

2023-07-26T16:28:19+01:00

Le chant des immeubles #2 : Neustadt

ART SONORE .

A partir de 7 ans

Durée : 20 – 30 min

 

Parcours sonore créé à partir de l’amplification de l’acoustique et des fréquences uniques des bâtiments.

Le Chant des Immeubles de la Neustadt présente des compositions musicales enrichies d’informations historiques sur les bâtiments du quartier, afin de célébrer l’inscription de la Neustadt au patrimoine mondial de l’Unesco.

En savoir plus

Tout lieu possède une identité singulière. Les matériaux et la densité du bâti, sa fonction, son implantation, son histoire lui attribuent des caractéristiques particulières. Il possède donc logiquement une acoustique unique et des fréquences de résonances qui lui sont propres.

Pour amplifier ces chants singuliers, Gaëtan Gromer a conçu un logiciel réactualisant la technique d’enregistrement mise au point par le compositeur Alvin Lucier en 1969.

A l’approche d’un immeuble, il se met à « chanter » de sa voix singulière. Si l’on est proche de plusieurs immeubles, ils chantent en chœur. Le cheminement de l’auditeur recompose donc instantanément cette symphonie du bâti.

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son.  Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Avec le soutien de la Ville et Eurométropole de Strasbourg

Détails

Prix : gratuit

Lieu : Neustadt, Strasbourg

Crédits

Direction artistique : Gaëtan Gromer

Enregistrements : Adrien Fuchs

Production : Les Ensembles 2.2

Poitiers

2023-07-26T16:28:34+01:00

Le chant des immeubles #3 : Poitiers

ART SONORE .

A partir de 7 ans

Durée : 20 – 30 min

 

Parcours sonore créé à partir de l’amplification de l’acoustique et des fréquences uniques des bâtiments.

Le parcours met en perspective le regard que portent des jeunes et des migrants sur leur ville et son architecture via la signature acoustique de ses bâtiments.

 

En savoir plus

Tout lieu possède une identité singulière. Les matériaux et la densité du bâti, sa fonction, son implantation, son histoire lui attribuent des caractéristiques particulières. Il possède donc logiquement une acoustique unique et des fréquences de résonances qui lui sont propres.

Pour amplifier ces chants singuliers, Gaëtan Gromer a conçu un logiciel réactualisant la technique d’enregistrement mise au point par le compositeur Alvin Lucier en 1969.

A l’approche d’un immeuble, il se met à « chanter » de sa voix singulière. Si l’on est proche de plusieurs immeubles, ils chantent en chœur. Le cheminement de l’auditeur recompose donc instantanément cette symphonie du bâti.

 

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son.  Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Avec le soutien du Lieu Multiple et en partenariat avec le CSC le Local

Détails

Prix : gratuit

Lieu : (Quartier Cathédrale Saint-Pierre) Poitiers

Crédits

Direction artistique et enregistrements : Gaëtan Gromer

Production : Les Ensembles 2.2

Neuhof, Strasbourg

2023-07-26T16:28:46+01:00

Le chant des immeubles #4 : Neuhof

ART SONORE .

A partir de 7 ans

Durée : 20 – 30 min

Parcours sonore créé à partir de l’amplification de l’acoustique et des fréquences uniques des bâtiments.

Le Chant des Immeubles du quartier du Neuhof réunis témoignages et chants – des habitants comme des bâtiments – pour mettre en valeur la richesse linguistique et culturelle du quartier.

 

En savoir plus

Tout lieu possède une identité singulière. Les matériaux et la densité du bâti, sa fonction, son implantation, son histoire lui attribuent des caractéristiques particulières. Il possède donc logiquement une acoustique unique et des fréquences de résonances qui lui sont propres.

Pour amplifier ces chants singuliers, Gaëtan Gromer a conçu un logiciel réactualisant la technique d’enregistrement mise au point par le compositeur Alvin Lucier en 1969.

A l’approche d’un immeuble, il se met à « chanter » de sa voix singulière. Si l’on est proche de plusieurs immeubles, ils chantent en chœur. Le cheminement de l’auditeur recompose donc instantanément cette symphonie du bâti.

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son.  Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Avec le soutien de l’Espace Django.

Détails

Prix : gratuit

Lieu : Quartier Neuhof, Strasbourg

Crédits

Direction artistique : Gaëtan Gromer

Enregistrements : Guillaume Sanseigne

Production : Les Ensembles 2.2

UNEDO

2024-10-14T10:19:19+01:00

Unedo

INSTALLATION SONORE . SCULPTURE

Un arbre semble couvert de béton. Un son profond et grave est émis à chaque fois que les forêts du monde perdent définitivement, à cause de la déforestation massive et de l’implacable artificialisation du monde, une superficie correspondant à la surface du lieu dans lequel l’oeuvre est exposée.

Ce procédé permet de donner corps à cette vertigineuse statistique : actuellement, un hectare de forêt disparaît de la surface du globe toutes les 1,11 secondes.

Mais, de cet arbre sinistre jaillit une petite branche provenant d’un petit arbuste bien vivant: un arbousier (arbutus unedo). Plante pyrophile, les graines de l’arbousier se réveillent au contact du feu, lui permettant de repousser dans des espaces dévastés par des incendies.

NB : Cette oeuvre fait partie du cycle Demain c’est loin, elle peut être exposée avec les quatre oeuvres : Scintillements, Sans faire de vagues…, Enapolis, Printemps Silencieux

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Crédits :

Direction artistique, conception : Gaëtan Gromer

Fabrication : Gaëtan Gromer, Nicolas Schneider

Électronique : Benoît Jester

Production : Les Ensembles 2.2

Avec un remerciement particulier à Claude Peter

Avec le soutien de la ville de Sélestat

Photos : ©Gaëtan Gromer

Détails

Exposée pour la première fois au parc des remparts de Sélestat – 2021

Exposée dans le cadre de l’édition 2022 du festival Ososphère

 

 

SANS FAIRE DE VAGUES …

2022-12-22T15:24:45+01:00

Sans faire de vagues …

Les requins sont massivement victimes du très lucratif commerce de leurs ailerons. On leur attribue depuis le Xème siècle un certain nombre de vertus miracles. Il a pourtant été largement démontré que cela tenait du mythe et qu’au contraire ils sont bioaccumulateurs et donc porteurs de fortes concentrations de métaux lourds. Comble de l’ironie, ils n’ont aucun goût.

L’œuvre est composée de trois sculptures de requins à taille réelle (blanc, marteau et renard) amputés de leurs ailerons. À chaque fois qu’elle émet un son, quelque part dans le monde, un squale est rejeté à la mer, mutilé, voué à une agonie de plusieurs jours. Le commerce d’ailerons est un phénomène si massif que la population globale des requins a diminué de plus de 90% dans les zones exploitées. La disparition du plus grand prédateur de nos océans causerait pourtant de puissants déséquilibres dans les écosystèmes marins qui nous fournissent la majeure partie de notre oxygène.

Gaëtan Gromer, dans une démarche artistique qui interroge l’utilisation que l’on fait des données chiffrées aujourd’hui, nous met face à une réalité méconnue. En utilisant l’étonnant pouvoir de suggestion du son, couplé ici à une représentation visuelle qui ne laisse pas de place à la mésinterprétation, l’artiste interroge ce bien étrange marché aux poissons.

NB : Cette oeuvre fait partie du cycle Demain c’est loin, elle peut être exposée avec les quatre oeuvres : Scintillements, Unedo, Enapolis, Printemps Silencieux

Avec le soutien de notre mécène, DQE Software.

DQE Software – éditeur de logiciels spécialisés dans l’optimisation de la qualité des données client – et l’artiste, Gaëtan Gromer, utilisent la data dans leur travail et croient en un usage plus intelligent des technologies pour améliorer nos méthodes, accroître notre efficacité et limiter notre empreinte sur ce monde.

Crédits 

Direction artistique, conception : Gaëtan Gromer

Fabrication : Gaëtan Gromer, Nicolas Schneider, Léo Heitz

Electronique: Benoît Jester

Production: Les Ensembles 2.2

Propriété de DQE Software

Exposée pour la première fois dans le cadre de l’Industrie Magnifique 2021

Exposition permanente à la Maison de la Pêche et de la Nature de Levallois (92)

ENAPOLIS

2023-01-23T10:06:09+01:00

ENAPOLIS

Enapolis est une œuvre qui rapporte le regard critique et inquiet de l’artiste sur l’évolution actuelle de l’urbanisme face aux catastrophes climatiques. Elle s’inspire des « immeubles mondes », dans lesquels il serait possible de passer toute une vie, de la maternité à la morgue, sans jamais en sortir.

Le projet en quelques mots :

Enapolis s’inspire des travaux du géonome François Terrasson. Dans les années 80 celui-ci cherchait à répondre à la question : « pourquoi l’homme technologique détruit-il la nature ? ». Ses recherches, appuyées par des dizaines d’expériences collectives, l’amenèrent à formuler une réponse simple et limpide à cette question : « parce qu’il a peur de la nature sauvage », une peur profonde et en grande partie inconsciente. L’homme se protège donc logiquement de sa peur en en détruisant la source. Dans Enapolis on peut littéralement mesurer le phénomène. Au sol, le carré de lumière met en relief une surface de béton. La musique (au casque) est construite à partir de sons de marteaux-piqueurs. A chaque impact sonore, l’équivalent de cette surface est artificialisé dans le monde.
Au coeur du dispositif, deux sculptures explorent une autre manière de se protéger de la nature. Elle s’inspire des projets récents d’immeubles mondes», dans lesquels il serait possible de passer toute une vie, de la maternité à la morgue, sans jamais en sortir. Il s’agit pour les concepteur de contrôler parfaitement l’environnement des habitants et d’envisager aujourd’hui une réponse possible à l’éventuelle catastrophe qui vient. Ironie de notre espèce, notre peur nous conduit à rendre la nature de plus en plus menaçante et nous pousse donc à accentuer notre impact et ses potentielles conséquences. Une boucle de rétroaction qui pourrait en engendrer d’autres…

NB : Cette oeuvre fait partie du cycle Demain c’est loin, elle peut être exposée avec les quatre oeuvres : Printemps Silencieux, Scintillements, Unedo, Sans faire de vagues…

Crédits 

Direction artistique : Gaëtan Gromer

Direction technique : Benoit Jester

Production : Les Ensembles 2.2

Coproduction : L’Ososphère

Soutien financier : La Région Grand Est, le Centre National Cinématographique (CNC), Le Shadok

SCINTILLEMENTS

2022-12-02T13:23:51+01:00
SCINTILLEMENTS

Dans la pénombre, des leds flashent.
Un environnement sonore immersif fait entendre des glaciers qui craquent, des icebergs qui fondent.
Le son peut-il dire quelque chose du monde qui change ?

Le projet en quelques mots :

Scintillements est un voyage sonore au coeur des glaciers composé à partir d’enregistrements réalisés par l’artiste à Jökulsarlòn au pied du Vatnajökull en Islande et sur divers glaciers alpins (glaciers des Glaciers, du Tour et de la Girose).

L’installation, également lumineuse, fait apparaître un flash à chaque fois que les glaciers du monde perdent définitivement un volume de glace équivalent au volume global du lieu dans lequel l’oeuvre est exposée.

La composition sonore se constitue des bruits sourds produits lors de la chute des séracs, des craquements lourds des frottements entre la masse de glace et la terre dus au déplacement des glaciers, et des pétillements des bulles d’air libérées dans l’air sous l’eau, lors de la fonte de la glace.

Pour cette œuvre, Gaëtan Gromer, dont les plus récents travaux font appel à la sonification* (Lorette, Enapolis), utilise cette fois-ci la lumière pour évoquer les 23,45 millions de litres que les glaciers perdent chaque seconde.

NB : Cette oeuvre fait partie du cycle Demain c’est loin, elle peut être exposée avec les quatre oeuvres : Unedo, Sans faire de vagues…, Enapolis, Printemps Silencieux

 

Crédits 

Direction artistique : Gaëtan Gromer

Direction technique : Benoit Jester

Gaëtan Gromer était artiste associé de l’Espace Django à Strasbourg pour l’année 2019. L’œuvre a été créée dans ce cadre.

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