PUBLIC ADDRESS SYSTEM

2022-11-28T16:06:38+01:00

PUBLIC ADRESS SYSTEM

Pour une fraction de seconde, on se croit dans un souk à Marrakech, une station balnéaire en Californie, une ville sous alerte au Japon ou encore un parc d’attractions en France. Déclenché par notre passage, un flot de paroles et de sons voyagent jusqu’à nous, attirant l’attention, appelant à la prière, suscitant le désir ou évoquant un danger. 

Le projet en quelques mots :

Public Address System est une installation sonore, placée dans l’espace public, qui diffuse un son enregistré qui a été émis au travers d’un haut-parleur du même type ailleurs dans le monde. Les séquences se déclenchent aléatoirement lorsqu’une personne passe devant l’œuvre. Vous pouvez entendre des sons enregistrés, entre autres, à Paris, Tokyo, Ispahan, Montréal, Moscou, Katmandou, Pokhara (Népal), Genève, Strasbourg, Dublin, Buenos Aires, Angoulême (France), Minoto (Japon), Dublin, San Diego, Prague, Vienne, Bangalore (Inde), Rome, Shangaï, Wattwiller (France), Manama (Bahreïn) et des sons de villes imaginaires comme Yirminadingrad par exemple. À partir de cette collecte, ils créent un véritable univers poétique et musical composé de citations rencontrées au gré de leurs trajets et jouent avec la poésie sonore des différents lieux.
> L’œuvre a été lauréate du 3ème prix européen d’art numérique Imagina Atlantica d’Angoulème.

Crédits

Direction artistique : Zahra Poonawala

Production : Les Ensembles 2.2

INFOS SUR ÉCOUTE

2023-11-06T16:56:20+01:00

INFOS SUR ECOUTE

Le projet en quelques mots :

Dans cette performance les musiciens re-combinent les flux audio d’une chaîne d’information, pour interroger l’information en temps réel et sa dérive présentéiste.
Ils mêlent les personnages, découpent et recomposent, pourtant, chaque spectateur se reconstitue un fil d’Ariane. La fabrication de l’information est si puissante, les archétypes si constants que, quoiqu’il arrive, on se crée son histoire, on croit comprendre ce qui se joue… Il faut informer de tout et tout de suite. Les médias parlent tous de la même chose, au même moment. La seule originalité réside éventuellement dans la manière de présenter. Pour simplifier le monde, ils créent des personnages, des archétypes.

Crédits

Direction artistique et interprétation : Duo Svië (Gaëtan Gromer & Antoine Spindler)

Production : Les Ensembles 2.2

TUTTI

2022-11-28T16:07:20+01:00

TUTTI est une installation interactive de Zahra Poonawala, où les mouvements engendrent des modifications musicales, des apparitions ou disparitions de parties instrumentales. Les haut-parleurs, montés sur des moteurs, suivent les déplacements des visiteurs.

« Cette œuvre tend à prolonger une réflexion engagée il y a plusieurs années, qui interroge les rapports sonores et visuels entre une partie et un tout, entre production et perception du son. Alors que les œuvres précédentes proposaient une présentation statique, celle-ci place pour la première fois le spectateur en position d’explorateur. Puisant dans le précédent des « acousmoniums » ou orchestres de haut-parleurs, l’œuvre vise à matérialiser un vécu plus dynamique de l’écoute en s’appuyant sur le mouvement.

L’espace occupé par l’installation est donné, mais il peut être perçu selon des modalités variables. Il est d’abord marqué par un repère fixe, celui du mur de haut-parleurs qui en forme le fond, tant visuel que sonore. Ses personnages ont chacun un volume, un registre et un caractère différents. Devant cet arrière-plan se détachent des solistes, haut-parleurs isolés qui sont doués de mobilité, puisqu’ils réagissent aux mouvements du spectateur, lequel est incité à évoluer pour les faire réagir. Les différents plans sonores redoublent cette organisation spatiale. A partir d’un accord fondamental complexe qui constitue un socle, la réaction aux mouvements du spectateur détermine des changements d’intensité, lance des soli qui se détachent de la masse sonore. S’approcher, c’est écouter, c’est aussi susciter une réponse sonore différenciée.

La musique enregistrée, née des propositions de Zahra Poonawala, a été écrite par Gaëtan Gromer pour un effectif de musique de chambre. Influencée par des œuvres comme celle de Giacinto Scelsi, elle se donne à entendre comme un accord complexe dans lequel le spectateur, tel un spéléologue, va diriger la lampe de son attention vers tel pupitre, telle partie de l’orchestre, voyageant à l’intérieur du son comme à travers l’espace circonscrit par l’installation. »

_Stéphane Valdenaire.


Tutti is an interactive installation by Zahra Poonawala, where movements generate musical changes, appearances or disappearances of instrumental parts. The speakers, mounted on motors, follow the movements of the visitors.

« This work tends to prolong a reflection started several years ago, which questions the sound and visual relationships between a part and a whole, between production and perception of sound. Whereas previous works proposed a static presentation, this one places the spectator in the position of an explorer for the first time. Based on the previous « acousmoniums » or loudspeaker orchestras, the work aims to materialize a more dynamic experience of listening by relying on movement.

The space occupied by the installation is given, but it can be perceived according to variable conditions. First of all, it is marked by a fixed point of reference, that of the wall of loudspeakers which forms the background, both visual and sound. Its protagonists each have a different volume, register and character. In front of this background stand out the soloists, isolated loudspeakers that are endowed with mobility, since they react to the movements of the spectator, who is encouraged to move to make them react. The different sound planes intensify this spatial organization. Starting from a complex fundamental chord that constitutes a base, the reaction to the movements of the spectator determines changes in intensity, launches solos that detach themselves from the sound mass. To approach is to listen, it is also to provoke a distinct sound response.

The recorded music, born from the proposals of Zahra Poonawala, was written by Gaëtan Gromer for a chamber music ensemble. Influenced by works such as that of Giacinto Scelsi, it can be heard as a complex chord in which the spectator, like a speleologist, will direct the lamp of his attention towards such and such a desk, such and such a part of the orchestra, traveling within the sound as well as through the space delimited by the installation. »

Stephane Valdenaire.

Crédits 

Installation sonore de Zahra Poonawala

Composition: Gaëtan Gromer

Production : Le Fresnoy 2012

Flûtes: Ayako Okubo

Clarinettes: Adam Starkie

Violon: Marie Osswald

Alto: Antoine Spindler

Violoncelle: Anne-Catherine Dupraz

Contrebasse: Elodie Peaudepièce

Informatique musicale: Benoît Jester, Gaëtan Gromer

Informatique robotique: Antoine Rousseau

Informatique détection: David Lemarchal

Construction: Jean-Marc Delannoy

En partenariat avec Métalu

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